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Couple heureux

La ménopause juste un cycle de plus dans notre vie

Quand nos ovaires cessent peu à peu de produire des ovules fécondables, un chapitre de notre vie se termine. Une période transitoire commence : la ménopause.

En tant que petite fille, à la naissance nous portons dans nos ovaires près de 400 000 ovocytes. Sur ce stock, environ 400 ovules fécondables se développeront au cours de notre vie. Mais des dizaines d’années après la puberté, ce développement s’interrompt : nous ne pouvons plus avoir d’enfant.

 

La période qui précède directement cette partie importante de notre existence s’appelle la préménopause.

 

On continue à avoir nos règles, mais les ovulations deviennent plus rares et la production d’œstrogène diminue sensiblement. Quand la production d’ovules cesse enfin, c’est le moment de la ménopause.

 

La ménopause est due à l'arrêt progressif de la production des hormones sexuelles, en particulier les œstrogènes.

 

Ces modifications hormonales sont la cause de l'apparition de symptômes: cycles irréguliers qui progressivement s'arrêtent. Il peut même arriver qu’après une période de saignements irréguliers, les menstruations réapparaissent normalement.

Dans nos cultures, l’âge moyen de la ménopause est de 50 ans, plus ou moins 5 ans. En général, plus la puberté est tardive, plus la ménopause survient tôt.

 

Les dépressions et le sautes d’humeur soudaines

accompagnent souvent le climatère¹.

 

Les bouleversements hormonaux, notamment la diminution du taux d’œstrogène, déséquilibrent bien des fonctions organiques chez la femme : sueurs nocturnes, bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, perte de libido, prise de poids, insomnies, perte des cheveux...

 

Les ovaires ne réagissent pas

 

Après la ménopause, l’équilibre hormonal du corps féminin est fortement perturbé. Comme il n’y a plus production d’ovules, les ovaires n’ont plus de fonction. Bientôt, ils ne sont plus en mesure de produire certaines hormones :

 → le niveau d’œstrogène et de progestérone diminue peu à peu.

 

Dès que le cerveau reçoit les signaux signalant ce phénomène, il réagit comme à une alarme et déverse dans l’organisme davantage de gonadotropine. Ce faisant, il vise à inciter les ovaires à produire de l’œstrogène... mais les ovaires ne réagissent plus...

 ou seulement très lentement. A nouveau, le cerveau essaie en vain de trouver un remède. Pourtant, quelle que soit la quantité de médiateurs qu’il libère, la production de l’hormone sexuelle recule inexorablement et finit par s’arrêter tout à fait.

 

Mais il est impossible de freiner le cerveau:   

 → Jusqu’à l’âge de 70 ans environ, il continue à produire plus d’hormones qu’au moment où nous pouvions procréer. Ce déséquilibre dans l’interaction des glandes et des organes provoque les troubles du climatère, qui peuvent toucher jusqu’à 300 fonctions de l’organisme.

 

Les manifestations secondaires les plus fréquentes de la ménopause sont:

  les bouffées de chaleur

  la dépression

  l’insomnie

 

L’intensité avec la quelle les bouffées de chaleur apparaissent varie d’une femme à l’autre, mais leur déroulement est identique chez tous les sujets. L’hypophyse, une sorte de thermostat du corps dans le cerveau, est normalement régulée par l’œstrogène et la progestérone. Quand l’œstrogène vient à manquer, elle connaît un désordre environ toutes les heures et demie, ce qui perturbe également d’autres fonctions de commande du cerveau. Les vaisseaux de la peau se dilatent alors et la peau se réchauffe.

 

L’utérus se rétracte

La diminution du niveau d’hormone sexuelle entraîne également d’autres modifications:

 

  • Quand le niveau d’œstrogène – qui protège notamment les vaisseaux sanguins et les os – diminue, le risque d’infarctus augmente.

 

  • Les pertes accélérées de substance osseuse, appelées ostéoporose, accroissent par ailleurs le risque de fractures.

 

  • La peau devient plus fine et plus sèche, également en raison de la baisse du niveau d’œstrogène.

 

  • Les glandes mammaires et l’utérus se rétractent peu à peu et la muqueuse vaginale perd de son humidité. Cette situation exige plus de précautions lors de rapports sexuels, mais ne porte pas préjudice au plaisir.

 

Cependant, pendant la ménopause, la femme peut aussi souffrit de forts maux de tête, d’incontinence urinaire, d’irritabilité, d’absence de désir sexuel et surtout d’états dépressifs.

Le psychisme n’est pas épargné. Comme la crise de la quarantaine chez l’homme, le climatère Féminin est une période de désorientation. Il nous arrive de prendre conscience pour la première fois de ce qu’on fait de notre vie. On réfléchit à ce qui aurait pu être et à ce qui pourrait encore exister. On ressent particulièrement durement les occasions manquées.

 

Quand les enfants ont quitté la maison, l’homme et la femme constatent peut-être qu’ils n’ont en réalité plus rien à se dire. Par fois, c’est à cette période que les parents décèdent et que le mari a éventuellement des problèmes à son tour. Dans certains cas, les femmes estiment que la seule solution consiste à se séparer de leur partenaire de longue date ou à s’épanouir sans lui.

 

Les changements physiques et émotionnels provoqués par la ménopause entraînent, chez près d'un tiers des femmes, une diminution de la libido. Pour les autres, cette période laisse place à plus de liberté érotique. Zoom sur les changements physiologiques et psychologiques de la ménopause sur la sexualité. 

 

Quel que soit l'âge, la sexualité ne se limite pas à une

stimulation des organes génitaux.

 

Les facteurs physiologiques et psychologiques

interagissent avec l'estime de soi.

 

La poursuite d'une sexualité régulière et l'adoption d'attitudes positives

sont des facteurs de bien-être et de satisfactions. 

 

 

Quelques conseils pour arriver à passer ce cap sans avoir recours à des traitements hormonaux, 

 

  • Surveiller son poids

  • Faire du sport

  • Consommer des oméga-3 

  • Prendre des phyto-œstrogènes

  • Arrêter la cigarette

¹ Ensemble des symptômes induits par la carence œstrogénique.

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