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Aucune raison de renoncer à l’amour et au plaisir

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Il est exact que le comportement sexuel de l’être humain évolue avec l’âge. En revanche, il n’est pas vrai que la libido disparaît tout à coup au moment de la retraite.

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Nos grand-mères pensaient encore, qu’après la ménopause, tout était fini. Avoir des enfants et les élever, telle était la véritable mission des femmes. Le sexe devait servir à la reproduction. En tant qu’expression d’amour et de tendresse, a fortiori de source de désir sensuel, il était honni. Heureusement, cette attitude appartient de plus en plus au passé. Néanmoins, certaines personnes âgées trouvent ridicule, gênant ou obscène d’avoir encore des sentiments à leur âge et plus encore de les montrer.

 

Pourtant, cela n’a rien d’anormal. Tous les sondages réalisés sur le sujet montrent que le sexe n’est pas l’apanage de la jeunesse. Ainsi, 74% des personnes du troisième âge ayant un partenaire sont encore sexuellement actives et 20% des couples de plus de 60 ans ont encore des rapports sexuels réguliers.

 

C’est un préjugé  de penser que le désir disparaît

dès que la peau commence à se flétrir.

 

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Le désir amoureux n’est pas l’apanage de la jeunesse ; même à une âge avancé, le plasir de l’activité sexuelle ne se dément pas.

 

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Le plaisir ne s’arrête pas à 80 ans

 

L’âge ne tue pas nécessairement l’amour, même si bien des choses se déroulent autrement que pendant la période tumultueuse de la jeunesse.

 

Après la ménopause, la production d’hormones sexuelles diminue progressivement chez les femmes, mais cela n’affecte pas la libido. Le désir de satisfaction sexuelle peut même être plus prononcé après la ménopause. Ce n’est qu’à partir de 60 ans environ qu’il se fait plus rare. De même, la faculté d’avoir un orgasme ne disparaît pas. Même des femmes de 80 ou 90 ans peuvent le ressentir et l’apprécier. Simplement, il leur faut plus longtemps pour parvenir à l’excitation.

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Chez l’homme aussi, le niveau d’hormone sexuelle diminue. Mais on ne peut pas affirmer avec certitude que la diminution de la puissance de l’homme est liée à la testostérone.

 

Ce qui est certain, c’est que la période réfractaire devient de plus en plus longue après 20 ans. Cela signifie qu’avec l’âge l’écart entre les érections s’allonge de plus en plus. Cependant, contrairement à la libido féminine, la puissance sexuelle masculine est susceptible de connaître des troubles.

 

 → Par exemple, 60% des hommes âgés ne sont plus aussi « fringants » que dans leur jeunesse.

 

D’après une étude réalisée en Europe, un homme sur dix souffre dès sa maturité d’impuissance totale. Cela peut s’expliquer par :

 

  • le diabète de la maturité

  • des maladies circulatoires

  • la prise de nicotine 

  • la caféine 

  • les médicaments

  • le stress.

 

Normalement, l’homme reste fécond jusqu’à la fin de sa vie.

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