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Les cellules malignes de la peau

La peau ne supporte pas trop de  rayons ultraviolets, qui perturbent

la division cellulaire et paralysent le mécanisme de réparation.

Ils peuvent même provoquer des tumeurs.

 

  

Le risque e contracter un cancer de la peau a été multiplié par 10 ces 60 dernières années et on pense que la fréquence des tumeurs de la peau continuera à augmenter d’au moins 10% par décennie. Cela tient surtout à ce que l’on reste toujours trop longtemps exposé au soleil, malgré tous les avertissements, et que la couche d’ozone est devenue de plus en plus perméable aux rayons ultraviolets en raison de facteurs environnementaux. Ainsi, les rayons UV peuvent endommager la peau et en modifier dangereusement la substance génétique.

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Les Ultraviolets touchent avant tout la peau : leur effet le plus connu est l'érythème solaire (coup de soleil). C'est en fait une surexposition de la peau aux UV-B et également aux UV-A provoquant des brûlures.


Chaque personne a son propre type de peau : en effet, une quantité différente suivant les personnes peut être reçue sans entrainer de brûlures. Au-delà de cette quantité, appelée "capital soleil", le système de défense est débordé, les vaisseaux se dilatent ce qui provoque des douleurs et des rougeurs.

 

Un coup de soleil signifie la mort de millions de cellules, qui seront éliminées lorsque la peau va peler, laissant apparaitre une "nouvelle peau" très peu bronzée.

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Néanmoins l'érythème solaire peut être plus grave si les UV ont pénétré la peau et toutes les couches profondes. On parle alors de brûlures au 2ème degré ; des cloques se forment avec risque d'infection.

Les UV sont d'abord en contact avec l'épiderme, la partie la plus superficielle de la peau. Ils y subissent une réflexion ou une absorption. Lorsqu'ils sont réfléchis, ils n'atteignent que la couche superficielle de l'épiderme ; cependant, certains sont absorbés par les noyaux des cellules du derme et de l'épiderme.


Ainsi, 15% des UV-B parviennent au couches profondes de l'épiderme et 50% des UV-A atteignent également le derme et y causent des dommages.

C'est ainsi que se forment les érythèmes solaires ; par pénétration des UV-B et UV-A dans les couches profondes de la peau.


Cependant, une exposition à court terme a des effets néfastes mais peu dangereux ; la pigmentation de la peau dû au UV-A protègent momentanément des coups de soleil : c'est au UV-A qu'est dû le bronzage.

C'est à long terme que l'exposition au rayonnement ultraviolet devient dangereuse : en effet, les UV sont responsables de la lésion de l'ADN ; les dommages commis par les radiations ultraviolettes sur l'ADN (elles peuvent affecter l'ADN de toutes les cellules !) sont en partie la cause de cancers. 

Une division anarchique

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Dans le meilleur des cas, ces cellules meurent. Mais les choses se corsent quand les cellules se mettent à se diviser, car cela peut déboucher sur la plus maligne de toutes les tumeurs de la peau : le mélanome malin. Près de la moitié des mélanomes de développent à partir des grains de beauté, plus précisément à partir des mélanocytes qui forment le pigment foncé de la peau. Ces cellules se divisent particulièrement  souvent,  de sorte que le mélano-

cytes dégénérés peuvent rapidement former des tumeurs filles, les métastases. A ce stade, la tumeur est généralement déjà incurable.

 

Comme notre peau dispose d’une sorte de mémoire cellulaire, chaque coup de soleil entraîne un risque accru de contracter un cancer de la peau.

Bibliographie
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Notre Corps, cette prodigieuse machine, Sélections Reader’s Digest, Paris, 2000
http://uv-tpe.e-monsite.com/pages/les-uv-ont-des-effets-nefastes.html
http://sciencepost.fr/2015/07/effets-rayons-soleil-peau-vus-a-camera/
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Voir aussi...
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