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Savoir utiliser les plantes

Les bienfaits thérapeutiques des plantes sont considérés comme « médecine douce naturelle ». Du fait même qu’une médecine a des effets bénéfiques, elle comporte aussi inévitablement des effets indésirables. Il faut par conséquent être vigilant quant aux effets secondaires possibles engendrés, surtout lorsqu’elles sont utilisées sur le long terme.

Dans la vie quotidienne, quand on veut utiliser les plantes pour rester en bonne santé – ou pour soigner des dysfonctionnements mineurs -, le plus simple consiste à les inclure dans l’alimentation. Les saveurs qu’elles ajoutent aux plats se doublent d’un apport en minéraux et en vitamines.

 

Cependant, il peut se faire que l’ajout de plantes aux aliments soit impraticable ou désagréable (certaines personnes détestent le goût de l’ail dans la nourriture, par exemple). Pour ce cas, les magasins de diététique et bio disposent de certaines espèces sous forme de sachets-doses permettant de préparer des boissons.

 

Il suffit de verser une cuillère bien pleine de la plante choisie dans une tasse d’eau bouillante, de laisser infuser deux ou trois minutes et de passer. Buvez sans ajouter ni lait ni sucre ; utilisez plutôt un peu de miel si vous préférez le goût sucré.

 

Pour faire une décoction, videz une cuillère à soupe de la plante séchée dans une casserole en acier inoxydable – pas en aluminium. Ajoutez 600 ml d’eau, portez à ébullition et laissez frémir pendant dix à quinze minutes. Passez immédiatement et buvez chaud.

 

Pour préparer une teinture, mettez dans un récipient environ 120g de plantes séchées pilées ou hachées. Versez dessus 600 ml d’alcool à 40° (vodka ou gin) et fermez hermétiquement le récipient. Laissez en un lieu chaud et sec pendant deux semaines, en prenant soin de bien agiter le récipient deux fois par jour. Ensuite filtrez et mettez le liquide dans une bouteille de verre teinté.

 

Les cures de décoctions ou d’infusions médicinales ne doivent pas excéder huit jours. Pour une cure plus longue, consultez un phytothérapeute.

 

Boissons aux plantes

 

Les principaux modes de préparation sont les suivants :

 

Décoction

Elle convient aux préparations à base de racines ou d’écorces, dont les éléments solubles pénètrent ainsi dans l’eau. Pour faire une décoction, videz une cuillère à soupe  bien pleine de plante séchée dans une casserole en acier inoxydable ou en émail – et non en aluminium. Ajoutez 600 ml d’eau, portez à ébullition et laissez frémir pendant dix à quinze minutes. Passez immédiatement et buvez chaud.

 

Infusion

Pour faire une infusion, ébouillantez une théière et jetez dedans une cuillère à dessert de plante par tasse désirée. Versez dessus le même nombre de tasses d’eau bouillante ; laissez infuser dix à quinze minutes. Passez et buvez chaud ou froid.

 

Teinture

C’est la forme que prennent la plupart de prescriptions de phytothérapeutes. Les teintures se conservent bien, son très concentrées, et doivent être absorbées à petites doses. Il est possible de les préparer soi-même avec un alcool à 40° comme la vodka ou le gin. Mettez dans un récipient environ 120 g de plantes séchées pilées ou hachées. Versez dessus 600 ml alcool et fermez hermétiquement le récipient. Laissez en un lieu chaud et sec pendant deux semaines, en prenant soin de bien agiter le récipient deux fois par jour. Ensuite, filtrez et mettez le liquide dans une bouteille en verre coloré. Refermez et gardez ainsi jusqu’au moment de l’utilisation.

 

Infusion prête à l’emploi

Il s’agit d’une infusion légère vendue en sachets-doses, à laisser dans de l’eau bouillante. Pour tout ce qui est un produit prêt à l’emploi, on achète toujours dazns de magasins bio.

 

Pansements aux plantes

Pour panser blessures, contusions et infections locales, il existe deux façons d’accommoder les plantes :

 

Compresse

Pour faire une compresse, trempez un linge propre ou du coton dans une décoction ou une infusion chaude préparée avec un ou des anti-inflammatoires, dont la gamme étendue comprend le souci et les graines de lin. Posez la compresse sur la partie affectée et maintenez-la en place à l’aide d’une bouillotte d’eau chaude. Cette méthode active la guérison de blessures.

 

Cataplasme

Pour le cataplasme, dont le rôle est de réduire l’inflammation, de faire sortir le pus et d’activer la guérison, on peut utiliser des plantes adoucissantes ou cicatrisantes comme la racine de consoude ou l’écorce d’ormeau. Quand on se sert des herbes fraîches, non traitées, on peut appliquer les feuilles directement sur la peau. Avec les herbes sèches, faites une pâte en mélangeant de l’eau chaude, enduisez la peau et appliquez une bouillotte d’eau chaude contre le cataplasme afin de maintenir sa température.

 

Autres préparations

Dans les pharmacies et les magasins diététique, les produits phytothérapique se présentent sous d’autres formes encore. Parmi les plus connues :

 

Pommade et crème

A usage externe pour hâter la guérison des blessures et soulager l’inflammation de la peau.

 

Huile essentielle

Sauf avis autorisé, les huiles essentielles sont réservées à l’usage externe. Elles ont de nombreuses propriétés curatives, qui vont du traitement de blessures infectées (camomille, lavande) à l’amélioration des capacités de réflexion et de concentration (basilic, romarin).

Bibliographie

 

Guide familial des Médecines alternatives, Sélection du Reader’s Digest, Paris, 1993

http://jardinage.mr-bricolage.fr/preparer-tisanes-plantes-jardin/

 

 

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