La respiration
On considère en général la respiration comme étant le travail des poumons, avec l’aide du nez et de la bouche. Les poumons recueillent et échangent les gaz (utilisant, comme véhicules, les globules sanguins), mais en réalité chaque cellule vivante de l’organisme joue un rôle dans la respiration.
Chaque cellule du corps a besoin d’être régulièrement approvisionnée en oxygène qui lui sert de combustible pour décomposer les substances nutritives. Cet apport lui libre donc l’énergie qui alimente ses processus internes : sans oxygène, la cellule ne pourrait survivre que quelques minutes. Le principal fournisseur de gaz vital qu’est l’oxygène est le poumon ; celui-ci fait également office de station d’évacuation des résidus gaz carbonique et eau – qui résultent des mécanismes de combustion se déroulant dans les cellules. Ainsi le poumon est-il l’interface entre l’air ambiant et le gaz importé et exporté par l’organisme.
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En moyenne, vous respirez environ 15 fois par minute. Si vous courez vite, ce rythme grimpe à 80 fois par minute.
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Les nouveau-nés respirent environ 35 fois par minute.
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Si vous vivez jusqu’à 80 ans, vous aurez respiré plus de 600 millions de fois.
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Une inspiration normale prélève environ 0,4 litre d'air, une respiration profonde, jusqu'à 10 fois plus.
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Nous respirons chaque jour près de 20.000 litres d’air. Cette respiration accomplit deux fonctions : elle fournit au corps l’oxygène nécessaire à la combustion des aliments et à la fabrication d’énergie, et elle élimine le gaz carbonique produit au cours de processus vitaux. L’oxygène, représentant environ 20% de l’air inhalé, est dirigé vers les poumons, tandis que l’air exhalé est chargé de gaz carbonique.
Bien que la respiration soit généralement involontaire, il est possible dans certaines limites, de la modifier. Vous pouvez, par exemple, prendre une grande gorgée d’air avant de plonger sous l’eau. Vous pouvez aussi arrêter volontairement de respirer, mais pas pour très longtemps, car les réflexes involontaires qui nous forcent à respirer sont si puissants qu’il est possible de se suicider en retenant son souffle.
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Que se passe-t-il lorsqu’on est hors d’haleine ?
Au cours d’un exercice violent, les muscles utilisent l’oxygène plus vite que ne peuvent le remplacer les poumons. La nature supplée à cette urgence en permettant aux muscles de manquer d’oxygène pendant un temps très court. C’est pendant ce temps que l’on est hors d’haleine, et c’est pourquoi on halète après un exercice violent.
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Source
Merveilles et secrets du corps humain, Sélection du Reader's Digest, Paris 1989.